Mise en service d'une archive numérique
Discussion Guidelines:
La mise en place d'une archive OAi ne pose pas de gros problèmes techniques et financiers. Pourtant le développement de ces archives dans nos universités, dans nos laboratoires et dans nos instituts de recherche n'est pas très rapide.
Quels sont les freins?
Quels sont les appuis nécessaires pour installer une archive dans une université ou dans un laboratoire?
Quelle stratégie proposer pour remplir rapidement une archive?
Quelle stratégie pour inciter les autres universités et les autres laboratoires à implanter à leur tour un serveur d'e-prints?
Compte rendu du groupe francophone sur la mise en place d'une archive ouverte.
La mise en place d'une archive ouverte ne pose pas de gros problèmes techniques ou financiers. Toutefois le développement de ce mouvement dans le monde universitaire francophone reste trop lent. Le groupe a mis en commun ses expériences, analysé les principaux obstacles et fait quelques propositions.
Quels sont les principaux freins au développement d'archives OAI?
La plupart des chercheurs ne sont pas conscients de la "crise du périodique" et ils ont besoin de publier dans des revues prestigieuses pour leur carrière. Ils n'ont pas encore été sensibilisés au fait que l'auto-archivage donne une plus grande visibilité à leurs publications et que l'OAI est une réponse à cette crise dans la communication scientifique.
Dans la plupart des disciplines le terme "pre-print" est synonyme de "papier de mauvaise qualité", voire dangereux car non contrôlé. Comme beaucoup d'archives proposent un grand nombre de pre-prints, elles sont déconsidérées. Le terme de e-prints qui définit aussi bien les pré-publications que les articles publiés devrait être désormais employé.
Il n'y pas le soutien des institutions.
Comment commencer ?
Comment soutenir ces archives?
Comment remplir rapidement ces archives ?
En montrant aux chercheurs et aux responsables des
institutions tout leur intérêt : visibilité des travaux
augmentée, donc visibilité et prestige de l'organisme
augmentés, dissémination rapide.
Le comptage du nombre de citations, de téléchargements peut
être fait grâce aux nouveaux outils OAI et donnent une idée de l'impact de
l'article. Danscertaines disciplines le "statut" de validation peut
être rajouté (indiquant le degré de la validation de l'institut pour
chaque papier).
En sensibilisant les chercheurs sur leur possibilité de négocier au moment de la signature du copyright, le droit d'auto-archiver et sur leur possibilité de publier dans de nouvelles revues qui laissent tous leurs droits aux chercheurs.
- En rapatriant sur une archive OAI des documents déjà existants sur un site institutionnel.
- En mettant des thèses, des rapports (suivant leur nature on indiquera leur degré de validation)
- En auto-archivant les pre-prints et (ou) les articles publiés chez des éditeurs favorables à l'OAi dans leur politique éditoriale ou encore les publications pour lesquelles les chercheurs auront retenu le droit d'archiver.
- En archivant les documents publiés dont on aura vérifié le statut juridique (si aucun contrat ne s'oppose à l'auto-archivage ou si le droit d'auto-archiver a été récupéré auprès de l'éditeur, après coup.)
Comment développer l'OAi dans les pays francophones ?
En traduisant et en distribuant tous les documents officiels du mouvement comme des FAQs, les publications de la SPARC.
En créant une liste de diffusion, un journal d'information et un site web francophone dédié aux progrès de l'OAI et aux nouvelles initiatives.
En créant sur le site de chaque université une page web spécialement dédiée à l'explication de l'OAI avec des liens vers le site web francophone OAI.
En informant les étudiants, les chercheurs, le personnel des institutions par des articles dans les bulletins internes, des discussions et des conférences.